Formation Post Bac 2017
Après la présentation du collège Stanislas de Paris par son Chef d’Etablissement Frédéric GAUTIER, Monseigneur Jean-Marie LE VERT à ouvert la session 2017 : ’’L’homme est appelé a être fidèle car il est fils d’un Père qui est le Dieu fidèle ».
Olivier PONS, auteur du livre « L’avenir t’appartient » a évoqué, lors de son intervention « Sens et Fidélité », l’environnement des jeunes : les fragilités de notre époque, les blessures d’amour … les préalables à la fidélité : le sens nourrit la vie, apprendre à réfléchir au sens de l’univers, de la vie, de l’échec, le sens de la foi… Éduquer et accompagner la fidélité :Engagement, sens et fidélité, pas d’engagement sans fidélité, les rites de la fidélité, l’amitié une école de la fidélité, l’engagement de vie …
Le Père Vincent de MELLO, directeur du Bon Conseil à Paris rappelle un fondamental : « Personne n’apprend bien tout seul ». Nous avons besoins de grandes figures dans le temps et dans l’espace. Nous inscrire dans une certaine forme de fidélité historique. Ce que nous apprend l’histoire ce n’est pas seulement de répéter mais d’être créatif dans cette tâche qu’est l’Education. La fidélité s’inscrit dans l’espace et pas seulement dans le temps. L’important est de construire un monde unifié, cohérent. L’Ecole Catholique doit être une école de pensée éducative. Passer de l’implicite vécu à l’explicite connu. Il n’y a pas d’implication s’il n’y a pas d’identité explicite.
Pour débuter la seconde journée de la session, c’est le philosophe Philippe NEMO qui aborde la question de la fidélité. La fidélité ne peut être un fil continu ou ligne brisée. La liberté consiste à ne pas être prisonnier de son histoire. Dieu a laissé l’homme libre. L’homme est fidèle jusqu’au moment où il fait un écart car il est libre. Cette liberté lui permet aussi de revenir à la fidélité et d’en tirer les leçons. On est toujours seul quand on veut chercher le beau, le bien quitte à s’opposer et à en payer les conséquences. Les deux moyens de transmettre la Foi sont l’exemple des vertus Chrétiennes et l’enseignement complété par l’art.
Le Frère Pavel SYSSOEV, prêtre Dominicain évoque dans son intervention « La foi appelle la fidélité » le problème de l’inconstance des jeunes qui sont prêts à partir pour des grandes causes mais, pour leur propre vie, ont des lignes brisées : manque de fidélité dans le quotidien , difficulté de s’engager. L’engagement empêche la liberté dans la nature de l’homme en permanence construction. La liberté s’autodétermine. Ce qui compte ce n’est pas la valeur de notre choix mais la sincérité de celui-ci.Il faut faire l’expérience de la joie de l’effort, de se donner. Il faut faire l’expérience de la beauté. C’est ainsi que la personne peut avancer dans la fidélité. Les émotions et les sensations, ce n’est pas la même chose. Aimer est un acte de volonté et de l’émotivité. Il faut le montrer. S’engager est un art souverainement libre.
Monseigneur Laurent PERCEROU, évêque de Moulins, membre du Conseil pour la pastorale des jeunes évoque la « Fidélité : source d’Espérance ». La fidélité est une question qui taraude les jeunes : parents séparés, trahisons en amitié, pas de vision d’avenir…. La fidélité est portant indispensable pour vivre et grandir comme l’Espérance est nécessaire pour avancer. Il y a des Fidélités multiples qui jalonnent notre vie et qui rendent l’histoire de notre vie fidèle. Les jeunes d’aujourd’hui sont ni bons ni mauvais, ce sont les jeunes d’aujourd’hui. L’Eglise doit s’y adapter dans le fidélité de son histoire. Éduquer à la fidélité c’est de permettre à des jeunes d’advenir à leur statut d’homme, d’advenir à être enfant de Dieu. Il ya de l’effort dans la fidélité, dans l’engagement, dans la parole donnée. Il faut le dire aux jeunes. On ne peut être fidèle sans amour. C’est aussi la contestation du modèle de la société d’aujourd’hui : tout et tout de suite.